GROS SUCCÈS POUR LE GROUPE TRANSPHER À VENEUX
Le groupe Transpher avec de gauche à droite, Jean-Christophe Gromet (harmonica et guitare), Anthony Delannoy (contrebasse et basse), William Paulard (guitare), Jean-Marc Houdayer (chant et guitare), Roxane Prince (violon), Nico Tanquart (batterie) et Philgood Sternis (bouzouki-guitare). Photos : P. Songeux
L’année 2020 a démarré en beauté à Veneux-Les Sablons, avec le groupe Transpher qui a investi la Maison des associations le samedi 4 janvier, pour un concert électroacoustique.
Ce groupe de rock celtique bien que basé en Seine-et-Marne, qui existe depuis plus de quinze ans maintenant, se produit que très rarement en Seine-et-Marne. Composé de 7 musiciens, ils font leurs compositions, hormis quelques standards de musiques irlandaises.
4 CD à leur actif, ils ont commencé à jouer dans les pubs, les bars, et petit à petit la sauce a pris. Ils jouent souvent dans le centre de la France, Bretagne, et dernièrement en Suisse, ce qui représente une quinzaine de dates par an.
Un de leurs concerts en Bretagne annulé à cause de la pluie, s’est transformé en session acoustique en petit comité. C’est donc en s’appuyant sur ce concept, que Transpher était présent dans nos murs pour un moment de partage intimiste avec le public.
Intimiste, vite dit, puisque la salle s’est révélée trop petite, les 250 places disponibles étaient déjà réservées depuis la semaine précédente.
C’était donc l’occasion de nous présenter certaines chansons qu’ils ne jouent jamais lors des festivals, des titres qu’on aime mais qu’ils ne peuvent pas chanter sur des grosses scènes ! Du Transpher comme on ne l’avait encore jamais entendu pendant les deux tiers du concert.
Mais chassez le naturel, il revient au galop… A la fin de spectacle, les spectateurs sagement assis ont été invités à s’approcher de la scène, et la déferlante d’énergie de Transpher avec du rock celtique festif et sa tempête de sonorités au goût d’océan a repris du service.
Violon, harmonica, bouzouki, guitares, les musiciens ont mis leur technicité au service d’un projet musical original, ancré dans l’univers de la piraterie. Des textes qui font mouche et repris en chœur par le public qui en redemandait. Deux heures de pur bonheur dans cette période un peu tourmenté !
Pour les absents, séance de rattrapage avec le clip Cardiff
Prochaine date en Seine-et-Marne, le 27 juin 2020 à Larchant, pour le Festi-Baleine.
Philippe Sternis :
« Nous sommes toujours sept sur scène, mais c’est la première fois que nous allons faire un concert électroacoustique, c'est-à-dire avec des instruments un petit peu différents, pas de guitare électrique, que des guitares électroacoustiques, contrebasse, basse Fretless, pas de batterie complète, juste une caisse claire, grosse caisse et un cajon aussi. On va donc jouer des morceaux qu’on ne joue pas d’habitude, des morceaux un peu plus lents, qui figurent tous sur nos albums, mais délaissés sur scène pour de la musique rock celtique festif, des morceaux qui sont plus endiablés. Là, c’est l’occasion de faire plaisir aux gens, qui nous soutiennent et jouer dans un esprit un peu différent, plus intimiste, moins rock et surtout acoustique, qui est une première pour nous.
Un concert acoustique c’est spécial, il n’y a pas un énorme son, ça demande un peu plus de concentration et une osmose à bien trouver.
Au niveau des actus, nous avons en gestation un CD et un clip vidéo, projets qui devraient voir le jour cette année. Des dates de concerts sont prévues à partir de mars. Nous avons la chance de ne pas courir après les dates, c’est les clips et nos prestations sur scène qui font mouche à chaque fois et qui nous amènent d’autres dates. Nous donnons beaucoup au public avec beaucoup de générosité et il nous le rend bien. Partout où nous allons en France, nous avons des retombées. »