Jeannine Flower, peintre, de Philadelphie à Barbizon
Jeannine est une artiste autodidacte et émergente, née à Philadelphie (USA) en 1966. Aujourd’hui elle vit avec sa famille et ses chevaux de saut d'obstacle à Barbizon. Elle aime peindre des paysages et des portraits figuratifs mais ce sont ses peintures d'art équin qui imposent sa véritable signature. Passionnée par les chevaux depuis son plus jeune âge, mais est aussi captivée par la vie autour d'elle.
Dès son plus jeune âge, l'art et la musique ont joué un rôle central dans son monde. Elle a reçu une formation classique au piano et au violon jusqu'à atteindre un niveau reconnu. Jeannine dessinait aussi sans cesse, et elle était folle de chevaux : ces passions ne l'ont jamais quitté. À l'âge de 10 ans, elle a assisté à un atelier hebdomadaire au Moore College of Art and Design de Philadelphie. Elle a appris à utiliser différents médiums artistiques. L'art est passé au second plan pour un baccalauréat sciences en comptabilité à l'Université de l'Indiana, Bloomington, puis une licence expert-comptable et une carrière professionnelle dans les rôles finances mondiaux située à Londres, à Paris et dans le Connecticut (USA). Après une carrière de 30 ans, avec seulement 5 ou six tableaux essentiellement pour la famille, Jeannine a repris ses pinceaux en 2017.
Aujourd’hui, Jeannine se consacre à la réalisation d’une collection de tableaux divers, des commandes et des expositions. Jeannine a été sélectionnée par la Société des Artistes Français dans le cadre d’Art Capital au Grand Palais, Paris (2021 et 2020). Elle a reçu des prix divers de LightSpaceTime Concours d’Art en ligne. À Art Show Paris VII en septembre 2020, le Prix du jury (médaille bronze technique peinture, chevaux), ainsi le Prix du Public de Show (médaille d’argent). Elle a aussi figuré dans certaines publications récentes, Le Mag Art & Design Revue (sept 2020) et International Thoroughbred Magazine (juin 2020, Édition Spéciale).
Son expression artistique est individuelle et unique : elle vient de l'intérieur. Jeannine peint à l'huile. C'est les subtilités des huiles, la finesse en application, et la capacité à créer des couleurs luxuriantes profonde et une luminosité qui lui donnent la plus grande satisfaction. Pour elle, il n'y a rien de plus attirant pour l'œil que la lumière enjouée qui rebondit sur les objets, la lumière discrète et réfléchissante, ou les puissants contrastes entre les pigments clairs et sombres juxtaposés qui créent une lumière permanente de l'intérieur de la toile. Chaque tableau est une évolution en lui-même. Son style artistique est un "impresso-réalisme" fondé sur le réalisme classique infusé d'éclaboussures de lumière et de pigments impressionnistes pour évoquer l'âme du tableau et pour obtenir l'effet final sans contraindre la créativité par l'utilisation de techniques particulières. Le sujet et le sentiment émotionnel déterminent ce que j'utilise et comment je l'utilise pour générer l'âme de la toile. Des détails sont ajoutés si nécessaire pour étayer le sujet mais sans détourner l'attention de ce qui est attrayant.
Depuis quelques mois, elle a commencé à travailler sur le ciel, et ici, à Barbizon et à Macherin, elle peux sortir tous les jours et voir des ciels complètement différents.
Pour ses tableaux, elle utilise des photos comme référence, après elle joue avec la lumière et les couleurs qu’elle ressent. Son tableau est réellement fini quand elle le signe et qu’elle est passée devant une semaine sans y apporter de modifications.
Dominique Jallon, céramiste
Dominique a pratiqué le dessin depuis son plus jeune âge, elle a suivi par la suite, pour se perfectionner, des cours d'arts plastiques pendant plus de 10 ans. Dès la retraite, elle s’est lancée dans cette activité artistique, ça faisait très longtemps qu’elle avait envie de pratiquer la céramique. Très manuelle, le contact avec l'argile a été pour elle une révélation et grâce à elle avec les possibilités quasiment infinies au niveau des formes, des couleurs. Elle est autodidacte, avec seule l’intervention d’une potière pour apprendre à tourner, et avec ces bases elle a pu partir dans d’autres directions. Ce qui l’intéresse, c’est de pouvoir faire aussi bien de l’utilitaire que du décoratif notamment avec les céramiques murales qui sont plus dans l’esprit artistique et déco. Elle travaille la faïence et le grès, ses créations : sculptures, céramiques murales, bijoux et objets usuels pour l'art de la table.
« Cette exposition à Barbizon, c’est une très belle opportunité de redémarrer, d’avoir de la visibilité après cette année 2020, qui a été catastrophique pour tout le monde. Pour nous, les expositions auxquelles nous devions participer ont été annulées ou reportées ?
L’année dernière, j’ai connu une période de creux ou je n’avais plus trop d’inspiration, mais j’ai réussi à me recentrer assez vite et à avoir à nouveau envie de me remettre au travail, avec des pièces relativement classiques dans l’esprit que je faisais avant, mais également en travaillant des pièces en grès que je ne faisais que très rarement. Notamment, j’ai exploité ce grès noir qui est agréable à travailler et qui donne des résultats très intéressants, ce qui m’a permis justement de travailler sur des sujets assez différents.
La période à venir s’éclaircit un petit peu, je reçois des propositions de participation à des salons, je m’inscris mais nous sommes encore dans une incertitude, est-ce qu’ils auront lieu ou pas je ne sais pas ? »
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Cédric MION, photographe
Diplômé de l'école supérieure de photographie à Paris et lauréat du prix du conseil de l'Europe en 2013, s'est spécialisé dans le portrait de chevaux. Il réalise ses photographies en studio, lors de concours prestigieux, et se déplace aussi chez les propriétaires, en France et à l'étranger. Son travail photographique procède d'une démarche esthétique, incluant un travail proche de la peinture, qui invite le spectateur à la lecture des jeux de masse, d'ombre et de lumière. Certains portraits dévoilent la nature affective du lien complice unissant le cheval à son cavalier. Dans les autres, le cheval prend la pose seul, pour s'abandonner au regard de l'auteur, qui en saisit alors l'élégance comme la puissance, la tendresse comme l'espièglerie, la beauté et l'âme en somme.
